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Temporada : Quito (Équateur) : Sergio Marín domine la novillada et effectue une vuelta, au même titre que Javier Solís
(05/12/2003)
Le novillero madrilène Sergio Marín a effectué une vuelta ce vendredi lors de la deuxième novillada de la Feria de Jesús del Gran Poder, dans les arènes Iñaquito, à Quito. Marín a laissé la meilleure impression de la journée même si son compatriote a également donné une vuelta.

Face à trois quarts d’entrée, Javier Solís, Sergio Marín et Pablo Santamaría ont combattu un lot de novillos de Triana, bien présentés, mansos et décastés, donnant peu de jeu (le 6e s’est avéré plus maniable).

L’Espagnol Javier Solís a écouté un silence à l’arrastre du premier novillo puis a effectué une vuelta à l’issue de son second combat. Le chef de lidia extremeño s’est distingué cape en main avant de lier une faena majoritairement droitière et de peu de portée sur les gradins. Il a estoqué son premier adversaire de deux pinchazos et d’une estocade concluante. Face au 4e, manso mais plus malléable à la muleta, Solís a toréé avec application sans toutefois donner le bon ton à sa faena. Son tour de piste a été légèrement protesté par une partie du public.

Sergio Marín a effectué un tour de piste à l’issue de sa première faena puis a salué au tiers à l’arrastre du 5e novillo. Marín a laissé une très bonne impression, toréant avec technique et volonté un lot défavorable au triomphe. Il a porté une bonne estocade face à son premier adversaire s’est énormément exposé face au difficile 5e, allant chercher d’impossibles muletazos. Le public l’a chaleureusement ovationné en récompense de son effort.

L’Équatorien Pablo Santamaría a été applaudi à l’issue de ses deux combats, le second étant assorti par la sonnerie de deux avis. Santamaría a entamé une rude bataille face au difficile 3e, manso et confiné aux planches. Devant le novillo le plus maniable de l’après-midi, Santamaría a banderillé avec brio et toréé avec entrain muleta en main. Le jeune Équatorien a réalisé une faena mécanique et rapide, avant de connaître une importante débâcle avec les aciers ; le novillo se couchant après un coup de descabello quelques secondes avant la sonnerie du troisième avis.




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