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Temporada : Pamplona 2022, c’est fini… Compte-rendu Pierre Nabonne
(17/07/2022)
Dans la moiteur du 14 juillet, alors que s’égrenaient les douze coups de minuit et que l’immense foule rassemblée place de la mairie entonnait le «Pobre de mí» de circonstance en dénouant ses foulards rouges, l’édition 2022 des Sanfermines s’achevait. Mais bien des souvenirs subsisteront encore longtemps…
Nous en étions resté à la sortie triomphale des trois toreros et du mayoral de la Palmosilla (qui sera finalement consacré comme le lot le plus complet de la Feria) au soir du dimanche 10. Les Cebada Gago du lendemain prouvèrent leur dangerosité dans un encierro accidenté qui fit huit blessés, avant de se montrer peu maniables dans les muletas de Juan Leal (qui aurait pu obtenir un trophée sans un échec inhabituel à l’épée), de Román et de Jesús Enrique Colombo, le bouillant Vénézuelien étant le seul à arracher une oreille au sixième.
Le mardi, Diego Urdiales et Ginés Marín ne purent pas sortir grand-chose de notable de leurs toros de Jandilla, mais Alejandro Talavante prouva devant le cinquième qu’il était en train de retrouver le sitio qui était le sien auparavant. Seul un échec aux aciers le priva d’un trophée mais sa vuelta fut saluée comme il se devait.
Les Victoriano del Río du 13, bien armés, astifinos et nobles, permirent aux maestros de sortir le grand jeu. Si Paco Ureña se contenta d’un trophée un tant soit peu généreux, Miguel Angel Perera, une et une oreille très méritées, partagea la sortie en triomphe avec Andrés Roca Rey. Le Péruvien, en totale maîtrise au ras des cornes, encaissa avec une sidérante sérénité les charges répétées de son premier adversaire, né en septembre 2016, 570 kilos de muscles et de bravoure qui lui vaudront une vuelta posthume. L’estocade au second envoi priva le garçon au visage toujours aussi juvénile d’un triomphe majeur, et il en fut de même face au dernier. Tant pis, les 20.000 assistants qui s’étaient époumonés sur « La chica yé-yé» et la version Bandas y Peñas de «La Marche de Radetzky» l’auront sacré sans la moindre hésitation Roi de Pamplona !
Malgré leur enthousiasme, beaucoup pensaient déjà au lendemain : le 14 juillet au soir, ce serait déjà fini… Les Miura et Pamplona, c’est une longue et souvent épique histoire. Mais depuis quelques temps ce ne sont plus tout à fait les monstres terrifiants qui donnaient des cauchemars à ceux qui osaient les affronter. Antonio Ferrera eut l’immense mérite de relever le défi, seul contre six porteurs de la légendaire devise. Lesquels se révélèrent inégaux en tout, poids allant de 505 à 625 kilos, présentation (le 5° sortant même avec la corne gauche abîmée) et comportement divers, avec deux d’entre eux quasiment intoréables. Certes, le maestro ne renonça jamais et il sut vaincre les difficultés du second pour couper une oreille bien gagnée. Une autre du quatrième aurait pu suivre, mais après une excellente faena il voulut prolonger le spectacle en citant son adversaire de 20 bons mètres avant de s’avancer vers lui à pas lents. Le public était en transes mais l’épée, trop basse, ne fit pas l’effet escompté. Il lui fallut donc jouer son va-tout face au dernier. Ne rechignant devant aucun effort, il joua même les picadors avant de dessiner un joli quite par chicuelinas et cette fois l’estocade en bonne place lui valut une nouvelle oreille qui lui assurait la sortie en triomphe.
Allez, c’est fini pour cette année… Le public, un peu dubitatif tout de même, s’écoulait lentement en commençant son compte à rebours: le 6 juillet 2023, après tout ce n’est pas si loin. Et à Pamplona tout recommencera !
Pierre Nabonne




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