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| Temporada : Cali : Serafín Marín confirme ses intentions et triomphe lors de la Corrida del Toro |
| (31/12/2003) |
Le matador de toros espagnol Serafín Marín est sorti en triomphe ce mercredi des arènes Cañaveralejo, à Cali, après avoir coupé les deux oreilles du dernier toro de la Corrida del Toro, cinquième course du cycle 2003 – 2004. Cette corrida s’est déroulée par un temps chaud, avec peu de vent, et trois quarts de public sur les gradins.
Pour cette traditionnelle Corrida del Toro, programmée chaque année le 31 décembre, un sextuor de toreros : Víctor Puerto, El Califa, Paquito Perlaza, Sébastien Castella, Guerrita Chico et Serafín Marín. Dans le toril, six toros d’Ambaló, commodes d’armures, mansos et s’éteignant vite (le 3e fut le meilleur).
Le torero espagnol Víctor Puerto a effectué un tour de piste après sonnerie d’un avis à l’issue du premier combat de la corrida. Le Manchego a donné le maximum pour ne pas rentrer bredouille de Cali – l’oreille qui lui avait été octroyée après les clarines le 28 décembre lui ayant été finalement refusée – : le premier toro, « Jurista », a fait deux vueltas de campana avant la pique, ce qui n’a pas empêché Puerto de réaliser des véroniques à genoux, puis des chicuelinas au centre, des statuaires pieds figés sur la montera qu’il avait offerte au public. Toujours au centre, muleta en main, Víctor a encore réalisé deux séries gauchères sincères avant une mise à mort plus laborieuse.
Le matador de toros espagnol El Califa a écouté un silence à l’arrastre du 2e toro. Le Valencian est reparti lui aussi endolori et peu récompensé par les trophées : « Aladino », qui cherchait le toril, n’a pas permis au torero de Xátiva de réaliser son vœu. Une épée contraire atravesada, un pinchazo et une entière pour en finir avec le toro d’Ambaló.
Le torero colombien Paquito Perlaza a effectué un tour de piste à l’issue de sa faena. L’un des locaux de l’étape s’est montré très à l’aisé avec la cape, dessinant de belles véroniques. Débutant sa faena à genoux au fil des planches, Paco a progressivement amélioré la charge du toro avant d’enchaîner des derechazos larges, puis deux séries à gauche et des redondos dans tous les sens. Une partie du public a même réclamé l’indulto du toro « Sevillano ». Perlaza l’a estoqué d’une entière après deux pinchazos, le privant ainsi d’un grand succès.
Le matador de toros français Sébastien Castella a coupé l’oreille du 4e exemplaire. Le toro du Biterrois a directement sauté dans le callejón, ne laissant pas présager des merveilles. Pourtant, le Français a encore une fois alterné les passes changées, derechazos à genoux et naturelles profondes, trouvant tout de suite la distance adaptée à « Gallardo ». Un pinchazo précédant une entière l’a empêché de sortir par la Grande porte. Rappelons à ce sujet que jamais dans l’histoire des arènes de Cali un torero n’était sortie par la Grande porte du Señor de los Cristales trois fois consécutives. Bel exploit pour un Sébastien au mieux de sa forme.
Le torero colombien Hernán Ocampo « Guerrita Chico » a été applaudi à l’arrastre du 5e toro. Il a dû en découdre avec un toro qui n’avait pas une passe. R.A.S..
Le matador de toros catalan Serafín Marín s’est vu octroyer les deux oreilles du 6e et dernier exemplaire de la Corrida del Toro. La surprise est une nouvelle fois venue de Serafín Marín qui, après des véroniques bien plantées, a ciselé avec la cape des gaoneras bien ajustées. Le toro « Clavelito » a finalement suivi les ordres du torero catalan, d’abord sur six statuaires immobiles puis en se croisant à gauche avec les mains si basses que la musique s’est immédiatement déclenchée. Marín a ensuite lié des naturelles de luxe, templées et profondes, la meilleure manière pour commencer l’année, avant de conclure par des manoletinas et de tuer d’une entière sans puntilla. Deux oreilles sans discussion.
Fiche technique de la corrida
Source : Agnès Péronnet
Cinquième corrida de la feria (Corridal del Toro). Temps chaud, avec peu de vent. ¾ entrée. 6 toros d’AMBALÓ, commodes d’armures
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