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Temporada : Ajalvir (Madrid) – Luis Miguel Encabo coupe les deux oreilles et la queue d’un extraordinaire toro d’Alcurrucén et triomphe avec Gómez Escorial et Juan Diego
(31/01/2004)
Les matadors de toros espagnols Luis Miguel Encabo, Ángel Gómez Escorial et Juan Diego sont sortis en triomphe ce samedi des arènes d’Ajalvir (Madrid), après avoir coupé un total de sept oreilles et une queue face à une corrida porteuse des deux fers de la maison Lozano. Cette course, qui était la deuxième de la feria, a enregistré une demie entrée et s’est déroulée sous un ciel couvert assorti d’une température très fraîche.

Le trio du jour a donc affronté quatre toros d’Alcurrucén et deux exemplaires de Lozano Hermanos (2e et 3e), inégalement présentés et donnant en général un bon jeu (supérieur le 4e, « Extravagante », negro, né en octobre 1998, honoré d’un tour de piste posthume ; le 6e étant le moins évident).

Luis Miguel Encabo a coupé l’oreille du premier toro de la corrida puis a ravi les trophées maximums face au 4e exemplaire, honoré d’une vuelta al ruedo. Le Madrilène a réalisé la faena du jour face à l’excellent Alcurrucén, sorti en quatrième position, et qui s’est littéralement grandi en cours de combat, finissant très fort à la muleta et ne refusant aucune sollicitation. Encabo s’est montré à son avantage, liant des séries de grande ampleur avant de plonger une épée décisive.

Gómez Escorial a coupé l’oreille de ses deux adversaires. Celui qui s’était illustré l’année dernière lors d’une estocade suicidaire à Pampelune sur un monstrueux toro de Miura a bien réussi sa première corrida de l’année, toréant avec envie et efficacité.

Juan Diego a ravi les deux pavillons du 3e exemplaire puis a écouté un silence à l’arrastre du 6e toro. Le torero de Salamanque a composé la figure avec la cape, toréant avec souplesse et personnalité. Muleta en main, il a imprimé une faena techniquement intelligente et adaptée aux forces limitées de l’animal, remarquablement estoqué. Il n’a rien pu tirer du dernier toro de l’après-midi.

Luis Miguel Encabo a fait valoir les qualités de son toreo du côté d'Ajalvir - photo archives Christophe Chay




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