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Temporada : Arles – Huit oreilles coupées lors du festival au profit des sinistrés arlésiens du Rhône
(22/02/2004)
Le festival taurin organisé ce dimanche dans les arènes d’Arles a connu un grand succès artistique. Paco Ojeda et Jean-Baptiste Jalabert ont été les principaux animateurs de ce festival dont les bénéfices étaient destinés aux sinistrés arlésiens des dernières inondations du Rhône. L’amphithéâtre arlésien a enregistré deux tiers d’entrée pour ce festival qui s’est déroulé sous un temps pluvieux, avec de fortes averses intermittentes jusqu’au 4e novillo.

Les matadors de toros Manuel Benítez « El Cordobés », José María Manzanares sr, Emilio Muñoz, Paco Ojeda, Espartaco et Jean-Baptiste Jalabert ont affronté six novillos de Victoriano del Río, de différentes morphologies, spectaculaires au fer mais parfois inégaux en bravoure, donnant un jeu inégal à la muleta (les meilleurs pour le toreo ont été les 4e et 6e ; 1er, manso mais maniable ; 5e, faible et allant a menos). Un septième exemplaire, un toro des Frères Tardieu, a été écarté et sauté en piste par un groupe de recortadores.

El Cordobés a coupé l’oreille du premier novillo du festival. Le Ve Calife du toreo a livré une faena des plus classiques, avec une tauromachie espacée et décontractée, en soumettant parfaitement son adversaire. Il a conclu son combat par une série de pechos semi-agenouillés avant d’enfoncer habilement trois quarts de lame contraire.

José María Manzanares sr a lui aussi ravi l’oreille du 2e exemplaire. Magistral avec la cape, le maestro d’Alicante s’est progressivement confié face à son joli colorado muleta en main. A l’issue d’une première série savoureuse, ponctuée par une trinchera de gala, le « torero des toreros » a lié des muletazos au tracé seigneurial. Un toreo juste et savoureux, conclu d’une demi-lame.

Emilio Muñoz s’est vu octroyer l’oreille du 3e novillo. Particulièrement motivé, le torero de Triana a connu un retour heureux dans les arènes où il débuta avec picadors. Offrant un toreo allègre et majestueux, Muñoz a embarqué avec métier les charges généreuses de son adversaire. Emilio a conclu cette faena de qualité décroissante par une entière basse après un passage à faux.

Paco Ojeda a coupé les deux oreilles à l’issue de sa faena face au 4e. Décidé avec la cape, le maestro de Sanlúcar a ravi le public d’Arles, ville natale de sa belle-mère. Motivé comme un jeune premier, Paco a lié une faena au tracé époustouflant. Toréant dans un mouchoir de poche, avec douceur et autorité, Ojeda s’est imposé en roi du toreo sur de puissantes séries de redondos, commandant les déplacements du novillo avec la voix. Au fil des cornes, Paco a fait se lever le public d’Arles malgré la forte pluie. Le soufflet n’est pas retombé au moment de l’attribution des trophées en dépit de deux pinchazos et d’une entière ressortant. Fait rare : Paco Ojeda a descabellé tout seul son adversaire, sans muleta, en apposant la croix sous la nuque du novillo qui avait toujours pourtant la tête levée.

Espartaco a ravi l’oreille du 5e exemplaire. Le torero d’Espartinas a fait excessivement châtier son adversaire, qui a quelque peu accusé le coup au dernier tiers. Malgré ce, Espartaco a effectué une faena de grand professionnel, liant des gestes d’une grande souplesse. Le novillo s’est couché après un pinchazo et a dû être puntillé.

Jean-Baptiste Jalabert a coupé les deux oreilles du dernier novillo de l’après-midi. Grandement ovationné avant l’entrée en piste du 6e novillo, le torero arlésien – retiré depuis moins d’un an de la profession – a touché le meilleur exemplaire auquel il a servi une réception de cape variée et de bon goût. Après un bon tiers de piques orchestré par Jacques Monnier, Jean-Baptiste a proposé une faena de qualité, avec une entame alliant élégance et domination. Après une première série donnée sur la longue distance, l’Arlésien a lié des derechazos au tracé parfait face à un novillo idéal. Bien centré sur son sujet, Jean-Baptiste a toréé avec temple, mesure et bon goût avant un final par trincherillas par le bas. Le novillo, qui « en avai



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