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Temporada : Nîmes – Sortie en triomphe de César Rincón face à un lot important de Baltasar Ibán lors de la dernière corrida de la Feria de Primavera
(29/02/2004)
Le matador de toros colombien César Rincón est sorti en triomphe ce dimanche par la porte des cuadrillas des arènes couvertes de Nîmes après avoir coupé les deux oreilles de son second adversaire de Baltasar Ibán lors de la troisième et dernière corrida de la Feria de Primavera. La plaza gardoise a enregistré une demi-entrée pour cette course qui s’est déroulée sous un beau temps à l’extérieur de la bulle.

Le cartel, hispano-colombien, réunissait César Rincón, Manuel Caballero et Matías Tejela face à six toros des héritiers de Baltasar Ibán Valdés, très bien présentés, spectaculaires au fer avec divers degrés de bravoure (le 3e, plus régulier dans sa poussée) et de violence, manifestant un caractère affirmé, mobiles et donnant du jeu (le meilleur fut le 4e ; le 2e fut également un bon toro malgré des problèmes de raideur et de légère boiterie aux antérieurs). Dans les cuadrillas, le banderillero Gustavo García « Jeringa » a salué au 4e. Le picador Fernando Moreno Escartín a été applaudi au 6e.

César Rincón a salué au centre après sonnerie d’un avis face au premier toro de la corrida puis a coupé les deux oreilles de son second adversaire.

Manuel Caballero a été applaudi après sonnerie de deux avis à l’arrastre du 2e exemplaire puis a ravi l’oreille du 5e toro.

Matías Tejela a écouté un silence à l’issue de son premier combat puis s’est vu octroyer une oreille du 6e et dernier toro de la feria.

Comme en septembre dernier, César Rincón est sorti en triomphe des arènes de Nîmes par la porte des cuadrillas. Après les « samueles » des Vendanges, le torero colombien s’est illustré hier après-midi en s’imposant avec panache face à un lot important de Baltasar Ibán. Soutenu par le public – qui le fit saluer après le paseo –, Rincón a confirmé ses récents succès sud-américains en éclaboussant l’après-midi par sa science. Économisant son premier adversaire à la cape, César est parvenu à régler son coup de tête, engageant une bataille haletante face à un toro de race. Les Baltasar Ibán, très bien présentés, dans le type Contreras, ont été fidèles à leur réputation, manifestant une violence débridée au fer, avec une bravoure parfois inégale. Mobiles et de charge vibrante, ils ont offert un jeu de qualité même si certains exemplaires avaient tendance à relever la tête en fin de passe. Face au meilleur toro du lot, le 4e, Rincón a offert au public une faena de grande intensité : après un début sur la longue distance, le Colombien s’est attaché à donner de l’importance au toro tout en le conduisant avec autorité, compás des jambes bien ouvert et toreo « assis sur les reins ». Cette tauromachie, puissante et cadencée, a fait rugir le public nîmois jusqu’alors frigorifié avant une finition par statuaires empreinte de maestria. Après une entière basse mais d’effet rapide, Rincón pouvait savourer son succès.

Le 2e exemplaire qui, comme beaucoup de ses frères, a gardé la bouche fermée jusqu’en fin de combat, aurait pu lui aussi servir à une grande faena du fait de sa longue charge. Hélas, raide de la patte avant gauche et s’étant fait mal à celle de droite, le toro n’a pas permis à Caballero de briller outre mesure. Le torero d’Albacete, comme El Juli samedi, a toréé avec technique et temple afin de redonner confiance à son adversaire. Sa seconde faena a transmis plus d’émotion après une entame s’inspirant de celle de Rincón. Offrant un toreo calme et espacé, Manuel a fait valoir des séries de bon goût avant de porter une entière sur le côté libérant une oreille méritée.

Matías Tejela a lui aussi ravi l’oreille du dernier toro de la feria, de manière plus généreuse compte tenu de la pétition d’oreille minoritaire et de l’épée fort basse précédant une faena assez embrouillée. Souvent bousculé, le Madrilène n’a pas réitéré ses succès passés, ne parvenant pas à trouver la bonne distance face à ses deux toros. Cela a été plus flagrant devant le 6e, dédié à Emilio Muñoz, doté d’une charge très incisive, et qui a montré à Matías



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