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Temporada : Arles – quatre oreilles et blessure pour Antonio Caro Gil ; la grande porte s’ouvre pour Miguel Ángel Perera et Luis Bolívar face à un grand lot de Martelilla
(10/04/2004)
Les novilleros Miguel Ángel Perera et Luis Bolívar sont sortis en triomphe ce samedi matin des arènes d’Arles, après avoir coupé chacun un total de deux oreilles face à un excellent lot de Martelilla. Le troisième torero au cartel, Antonio Caro Gil a pour sa part ravi un total de quatre oreilles mais a dû rejoindre l’infirmerie du fait d’une blessure survenue au 5e novillo, ne pouvant ainsi sortir en triomphe. L’amphithéâtre romain a enregistré un quart d’entrée pour cette deuxième novillada de la Feria de Pâques qui s’est déroulée par un temps frais, avec ciel partagé.

Le cartel, hispano-colombien, réunissait Miguel Ángel Perera, Antonio Caro Gil et Luis Bolívar face à cinq novillos de Martelilla (6 rencontres à la cavalerie – tour de piste posthume au 5e, n°77, negro, né en octobre 2000 ; 1er et 3e ovationnés à l’arrastre, arrastre lent pour le 3e ; 2e et 4e applaudis), correctement présentés, braves mais limités de forces et donnant un excellent jeu (le plus complet étant le 1er, en dépit de sa faiblesse), et 1 de Paradis, propriété de Patrick Laugier (6e – 3 rencontres à la cavalerie – applaudi à l’arrastre), bien présenté, brave et encasté.

Miguel Ángel Perera a coupé l’oreille de ses deux adversaires. Le novillero espagnol a parsemé cette novillada de gestes de très grande classe, avec cape et muleta, liant deux faena de grande qualité, avec un sens du temple affirmé. Le public n’a pas totalement connecté avec lui du fait de la froideur relative de son toreo, accentuée par la faiblesse de l’excellent 1er novillo. Perera s’est livré avec Caro Gil à une série de quites extraordinaires face au 4e novillo : après un excellent quite de Perera par gaoneras, Caro Gil a répondu en réalisant la même suerte de façon encore plus serrée. Piqué au vif, Perera a répondu par un superbe quite panaché, débutant par une chicuelina avant de poursuivre par tafallera, gaonera, caleserina et revolera.

Antonio Caro Gil a coupé les deux oreilles de ses deux adversaires, recevant par ailleurs un coup de corne du 5e novillo en réalisant un quite par tafalleras agenouillés durant le tiers de piques. Un peu limité dans la réception avec la cape, l’apprenti-torero espagnol a montré un véritable visage de novillero, toréant avec envie, décision et une immense rage de vaincre. Remarqué sur un très serré quite par zapopinas face au 2e novillo, Caro Gil a lié deux faenas menées tambour battant face à deux excellents novillos. Caro Gil s’est attaché à bien soigner le geste, toréant avec enthousiasme et communiquant intelligemment avec le public. Sa faena face au 2e a comporté des moments très toreros, notamment lorsqu’il s’avançait, muleta repliée, vers le novillo. Antonio a effectué la totalité de la faena avec la fesse ensanglantée, toréant avec un courage infini et une réelle envie de bien faire. Bouillant dans ses attitudes, Caro Gil n’en a pas moins dominé son sujet dans un style parfois accroché mais dominateur. Le 5e exemplaire aurait mérité une pique supplémentaire après la blessure de Caro Gil. Ce dernier a chaque fois porté des estocades foudroyantes.

Luis Bolívar a coupé l’oreille de ses deux adversaires. Le novillero colombien a laissé une grande impression à Arles par la qualité de son toreo et de son engagement. Varié avec la cape, Bolívar s’est principalement distingué par son élégance face au 3e novillo, embarqué avec temple et domination. Sa première faena, basée sur la longue distance, est allée crescendo avec d’immenses séries de naturelles et des détails très toreros. Un arrastre lent a été accordé à son premier adversaire après une pétition de vuelta al ruedo. Bolívar a certainement perdu la double récompense après une mete y saca, puis une entière. Face au novillo de Patrick Laugier, d’origine Cebada Gago, le Colombien a réalisé l’effort de la matinée, réalisant une faena d’un grand impact après un tiers de piques très médiocre. Muleta en main, Bolívar s’est imposé avec force face à la caste sauvage de l’animal, parvena



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