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Temporada : Arles – José Ignacio Ramos et Juan José Padilla ouvrent la Grande porte des arènes et El Fundi réalise une grande faena lors de la « miurada »
(11/04/2004)
Les matadors de toros espagnols José Ignacio Ramos et Juan José Padilla sont sortis en triomphe ce dimanche après-midi des arènes d’Arles après avoir coupé deux oreilles chacun lors de la troisième corrida de la Feria de Pâques. L’amphithéâtre romain a enregistré un plein pour cette course qui s’est déroulée par un temps splendide.

Le cartel, entièrement espagnol, réunissait El Fundi, José Ignacio Ramos et Juan José Padilla, tous trois banderilleros, face à six toros de Miura (12 rencontres à la cavalerie, 1 chute du groupe équestre ; tous applaudis à l’arrastre, excepté le 5e, ovationné), sérieusement présentés bien qu’inégaux d’armures, braves et spectaculaires au cheval, donnant un jeu divers avec une prédominance de mobilité débridée (le toro le plus complet fut le 3e, chargeant avec plus de régularité dans la muleta ; 1er et 5e, maniables ; 4e chargeant à mi-hauteur ; plus secs de charge les 2e et 5e).

El Fundi a salué au tiers à l’issue de ses deux faenas, la seconde étant ponctuée par la sonnerie d’un avis. Le torero madrilène a connu une grande journée à Arles, avortée à cause d’un maniement défectueux des aciers. Chef de lidia exemplaire et banderillero efficace, El Fundi a donné deux leçons de bon goût et de classe torera face à des toros mobiles mais aux coups de tête souvent gênants. Le Madrilène s’est notamment distingué sur de puissantes séries de longues naturelles, administrées avec assurance et autorité. C’est face à ce toro que le Fundi a réalisé la meilleure faena d’un après-midi qui aurait dû le voir repartir avec deux ou trois oreilles dans son escarcelle.

José Ignacio Ramos a coupé l’oreille de ses deux adversaires. Très consciencieux dans sa manière d’aller au combat, le torero burgaleño a pris le temps de faire briller ses adversaires au cheval, notamment le 5e, puis de s’illustrer avec la cape. Ramos a décliné face au 2e une faena variée et courage conclue par le port de trois quarts de lame décisifs, lui valant l’octroi de la première oreille de l’après-midi. Un autre trophée lui a été accordé au 5e à l’issue d’une autre grande estocade précédant une faena de composition bien plus inégale, avec plusieurs séries très électriques et moins dominatrices.

Juan José Padilla a effectué une vuelta à l’arrastre du 3e toro de la corrida puis a coupé les deux oreilles du dernier toro de l’après-midi. Le torero jerezano a soufflé le chaud et le froid lors de cette « miurada », réalisant face au 3e une très jolie faena, agréable et convenablement ponctuée. Supérieur dans ses séries de naturelles, Juan José a étonné le public par sa bonne conception du toreo avant de porter une bonne lame qui aurait dû lui valoir en toute légitimité l’octroi d’une oreille. La présidence n’a pas accédé à la demande du public ; ce dernier manifestant sa désapprobation par une grande bronca. Face au toro le plus lourd de la journée, le 6e, Padilla est allé chercher le triomphe dans un style plus « pueblerino » et bien moins torero que lors de son premier combat. Après une réception vibrante par deux largas à genoux, le Jerezano a mis le feu aux arènes lors d’un tiers de banderilles conclu par une pose al violín. Padilla n’a pas totalement profité des possibilités offertes par le toro en début de faena, se contentant de toréer pour la galerie, dans l’enthousiasme général. La faena a toutefois nettement baissé d’un ton lorsque celui-ci a pris la main gauche. Après une entière contraire et une pétition démesurée de la part du public, la présidence a très généreusement accordé les deux oreilles à Juan José Padilla, lui permettant ainsi de rejoindre José Ignacio Ramos lors de la sortie en triomphe.

Dans les cuadrillas, les picadors José Luis González (El Fundi) et José Antonio Fernández Lozano (Ramos) ont été ovationnés.



Fiche technique de la corrida

Source : Christophe Chay

Arènes d’ARLES. Dimanche 11 avril 2004. 17 h 00. Troisième corrida de la Feria de Pâques. Temps splendide. Plein. 6



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