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Temporada : Nîmes – Deux oreilles et la queue symboliques d'un toro de Juan Pedro Domecq pour un formidable Enrique Ponce, a hombros avec Matías Tejela et l'éleveur
(30/05/2004)
Les matadors de toros espagnols Enrique Ponce et Matías Tejela sont sortis en triomphe ce dimanche matin par la Porte des Consuls après avoir respectivement coupé les deux oreilles et la queue symboliques et un total de trois oreilles face au lot de Juan Pedro Domecq combattu dans les arènes de Nîmes lors de la sixième corrida de la Feria de Pentecôte. L'éleveur Juan Pedro Domecq est également sorti en triomphe aux côtés des deux toreros après la grâce par Ponce du premier exemplaire de la corrida. La plaza gardoise a enregistré 4/5 d'entrée pour cette course qui s'est déroulée sous un temps lourd, avec ciel voilé.

Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Enrique Ponce, Javier Conde et Matías Tejela face à six toros de Juan Pedro Domecq, correctement présentés, discrètement armés, limités de forces, inégaux en bravoure (meilleurs les 2e et 6e, avec des charges franches au cheval) et donnant un jeu divers (les meilleurs pour le toreo ont été les trois premiers : 1er, gazapón, difficile à fixer avec la cape, sans classe au fer, mais répondant à toutes les sollicitations à la muleta ; 2e, brave au fer et noble, mais moins mis en valeur que le précédent ; 3e, sans classe au fer mais allègre à la muleta ; le 1er, "Anheloso", n°61, castaño, 460 kg, né en janvier 2000, a été gracié ; le 4e, excessivement faible, a été puntillé en cours de faena ; 5e et 6e, maniables mais de charge décroissante à la muleta).

Enrique Ponce a coupé les deux oreilles et la queue symboliques du premier toro de la corrida puis a salué au tiers à l'arrastre du 4e exemplaire. Le torero valencian a été exceptionnel face à son premier adversaire qui lui a donné bien du fil à retordre lors du premier tiers, allant d'un bout à l'autre de la piste, sans se fixer à la cape. Muleta en main, Ponce a rapidement pris la mesure du toro, donnant un véritable récital de grand toreo dès la deuxième série droitière. Le Valencian a embarqué le noble exemplaire dans des muletazos en redondos, corps relâché et déclinant un toreo au goût exquis, notamment sur ses fins de série par trincherillas. Maître du temps de sa faena, Enrique Ponce a espacé ses séries au maximum, marchant vers le toro avec mesure et temple avant d'offrir des naturelles douces et cadencées. D'une rare intelligence, la faena est allée crescendo, s'appuyant sur des séries reposées, avec des "tres en uno" de grande catégorie que le toro, juste de forces, n'a jamais refusés. Bouche ouverte en permanence, le toro de Juan Pedro Domecq n'a cessé de boire la muleta de Ponce qui, lors de sa dernière série, a fait se lever d'un trait le public des arènes, demandant les oreilles avant que le torero ne change d'épée ! Après cette faena parfaite, le président a sorti le mouchoir orange avec une certaine précipitation, accordant de ce fait l'indulto au premier toro de la corrida avant de céder les trophées maximums pour Ponce. Autant l'octroi des oreilles et de la queue symboliques pour Ponce ont fait l'unanimité, autant la grâce de l'animal, sans classe au cheval, faible dans sa maniabilité, a été plus discutée, valant à la présidence une bordée de sifflets de la part du public aficionado à l'issue du tour de piste triomphal de Ponce. Au cours de celui-ci, le torero valencian est allé embrasser l'éleveur, présent dans le callejón. Face au 4e, faible à l'excès, Ponce n'a pu répéter ce triomphe, ne parvenant pas à transmettre. Le toro s'est finalement couché en cours de faena après s'être apparemment blessé au niveau des postérieurs, ne pouvant se relever malgré les efforts répétés de Ponce et de ses banderilleros. Il a dû malheureusement être puntillé par José María Tejero, occasionnant ainsi un cas très particulier dans l'histoire de la tauromachie : Enrique Ponce est sorti en triomphe d'une arène sans avoir eu à porter le moindre coup d'épée ou de descabello.

Javier Conde a coupé l'oreille de son premier opposant puis a salué au tiers après sonnerie d'un avis à l'arrastre du 5e toro. Présentant lors de l



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