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| Temporada : Alcalá de Henares (Madrid) – Iván Vicente triomphe dans un cartel de vedettes |
| (24/08/2004) |
Le matador de toros espagnol Iván Vicente est sorti en triomphe des arènes de Alcalá de Henares (Madrid) après avoir coupé un total de deux oreilles face au bétail de Aldeanueva. La plaza castillane a enregistré un quart d'entrée pour cette première corrida de feria qui s'est déroulée sous un temps estival.
Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Enrique Ponce, Javier Conde et Iván Vicente, face à six toros de Aldeanueva, bien présentés, limités de forces et transmettant peu.
Enrique Ponce a écouté un silence après sonnerie d'un avis face au premier toro de la corrida puis a coupé l'oreille du 4e exemplaire. Le torero valencian est reparti des arènes d'Alcalá avec une oreille à l'issue d'une faena très technique. Précédemment, Ponce avait montré un inhabituel manque de confiance, se montrant imprécis avec la muleta et fatal avec les aciers.
Javier Conde a écouté un silence à l'issue de ses deux prestations. Le torero malagueño a réalisé un premier travail honorable mais prudent devant le 2e exemplaire, ne trouvant pas la confiance nécessaire face à son second adversaire, excessivement châtié lors du premier tiers.
Iván Vicente a ravi l'oreille de ses deux adversaires ; sa seconde faena étant assortie par la sonnerie d'un avis. Le torero originaire de Soto del Real s'est montré à son avantage, toréant avec goût et esthétique. Vicente s'est tout d'abord frotté à un premier exemplaire arrivant très faible en début de faena. Avec intelligence, Iván l'a laissé se reprendre, espaçant au maximum les muletazos lors d'une faena patiente, majoritairement droitière, et bien conclue avec l'épée. Tout aussi volontaire face au 6e, Vicente a dû composer avec la faiblesse de son adversaire, incapable de suivre le rythme imposé par sa main basse. Le Madrilène a dû toréer son adversaire à mi-hauteur lors d'une nouvelle faena patiente, encore une fois bien conclue avec l'épée.
Entre un Ponce curieusement emprunté et un Conde trop affecté, Iván Vicente a fait parler la vérité de son toreo - photo archives Toresma 2
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