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Temporada : Almería – Triomphe majeur de Enrique Ponce et Matías Tejela face à une noble corrida de Zalduendo
(27/08/2004)
Les matadors de toros espagnols Enrique Ponce et Matías Tejela sont sortis en triomphe ce vendredi des arènes d'Almería après avoir coupé les deux oreilles d'un de leurs adversaires de l'élevage de Zalduendo lors de la corrida célébrée. La plaza andalouse a enregistré trois-quarts d'entrée pour cette cinquième corrida de la Feria de la Vierge de la Mer qui s'est déroulée sous un temps lourd et nuageux.

Le cartel, entièrement espagnol, réunissait Enrique Ponce, Javier Conde et Matías Tejela, face à cinq toros de Zalduendo, bien présentés mais inégaux de morphologies, nobles à divers degrés de bravoure et de forces (le 2e et surtout le 6e exemplaire furent les plus faibles comme l'ont attesté ses nombreuses chutes durant la lidia ; le 3e fut le plus brave et le plus complet, chargeant avec classe et race sur les deux cornes ; le 4e s'est battu en allant a menos et a été injustement primé d'un tour de piste posthume) et un sobrero de Valdefresno, sérieusement présenté et noble.

Ponce a dit à un grand Tejela : "même si tu es bon, je reste le meilleur". Les deux toreros sont sortis en triomphe après avoir coupé deux oreilles aux meilleurs toros d'une corrida bien présentée mais inégale de Zalduendo. La faena du Madrilène a été la plus nette et la plus pure de la feria. Celle du Valencian, un modèle de science, de variété et de race en réponse au défi du plus jeune. Javier Conde s'est montré volontaire, parfois inspiré, perdant l'oreille d'un sérieux et noble sobrero de Valdefresno en pinchant.

Enrique Ponce a salué au tiers face au premier toro de la corrida puis a coupé les deux oreilles du 4e exemplaire. Le torero valencian a d'abord touché un premier exemplaire maniable mais dénué de classe, toréé avec technique. Après la grande faena de Tejela devant le 3e toro de la course, Ponce a souhaité répondre au jeune torero madrilène face au gros 4e : "même si tu es bon, je reste le meilleur" devait penser intérieurement Ponce. A la muleta, le Zalduendo s'est avéré noble, notamment sur le côté droit, bien qu'un peu tardo. Les trois premières séries de muletazos se sont avérées excellentes, données de manière relaxée, liée, élégant et templée... Par la suite, le toro, qui s'était rendu à Ponce malgré un voyage un peu court, a suivi sur le côté gauche les "tres en uno" proposés pieds joints par le maestro, avec la muleta pliée. Alors que tout le public croyait que la faena était terminée et que Ponce allait prendre l'épée, le Valencian poursuivit celle-ci par un nouveau numéro circulaire épuré avant de se mettre à genoux pour lier trois passes de poitrine suivies comme s'il s'agissait d'un novillero en manque de contrats ! Ponce a poursuivi son oeuvre par des trincheras, des aidées sur le passage avant de porter une estocade jusqu'aux nues déclenchant un véritable délire sur les gradins. Le président sortit les deux mouchoirs blancs ainsi que le bleu, synonyme de vuelta al ruedo pour le toro. Beaucoup ont pensé que le troisième mouchoir déployé aurait dû être blanc, pour l'octroi de la queue.

Javier Conde a salué au tiers à l'issue de ses deux prestations. Le torero malagueño s'est tout d'abord signalé par quelques détails géniaux devant son premier adversaire, bon mais sans forces, embarqué dans une faena demeurant à l'état de projet. Conde s'est montré fort volontaire devant l'imposant sobrero de Valdefresno sorti en 5e position, avec quelques bons passages droitiers ; le côté gauche n'étant pas aussi clair. Le Malagueño a réchauffé le public par sa main droite utilisée avec un temple aristocratique lors de plusieurs rondes conclues par des passes de poitrine de velours. Après son échec à gauche, Conde est reparti dans une entame de ballet suivie d'un cambio et de trois derechazos enchaînés afin que ne lui échappe l'oreille. Malheureusement pour Conde, celle-ci s'est échappée à cause de l'épée.

Matías Tejela, qui se présentait à Almería, a coupé les deux oreilles de son premier adversaire puis a salué au tiers face au de



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