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Temporada
 

Corrida de rejon 
Formelle
Date
Lundi - 28/05/07 à 11:00
Ville
NÎMES
Arènes de NÎMES
Arènes de NÎMES
  Feria de Pentecôte 
Ganaderias :  
CARMEN LORENZO (4)
CARMEN LORENZO CARMEN LORENZO
GUTIÉRREZ LORENZO Pedro y Verónica (2)
GUTIÉRREZ LORENZO Pedro y Verónica GUTIÉRREZ LORENZO Pedro y Verónica
MARIE SARA
MARIE SARA
DIEGO VENTURA
DIEGO VENTURA
LEONARDO HERNÁNDEZ II
LEONARDO HERNÁNDEZ II
 
 
 
Le rejoneador espagnol Leonardo Hernández II est sorti en triomphe des arènes de Nîmes (Gard) après avoir coupé un total de trois oreilles face au bétail du Niño de la Capea, à l’issue de la corrida qui s’est déroulée ce lundi, en fin de matinée, dans la capitale gardoise. L’amphithéâtre romain a enregistré deux-tiers d’entrée pour cette huitième corrida de la Feria de Pentecôte qui s’est déroulée par un temps gris et frais.

Le cartel, franco-hispano-lusitanien, réunissait Marie Sara, Diego Ventura – qui remplaçait Pablo Hermoso de Mendoza – et Leonardo Hernández, face à quatre toros de Carmen Lorenzo et deux exemplaires de Pedro y Verónica Gutiérrez (1er et 2e), bien faits, dans le type murubeño, et se prêtant idéalement au jeu du rejoneo (les meilleurs furent les 1er, 4e et 5e exemplaires).

Marie Sara a écouté le silence à l’issue de ses deux prestations, la première étant assortie par la sonnerie d’un avis.

Diego Ventura a coupé les deux oreilles du deuxième toro de la corrida puis a effectué une vuelta à l’issue de sa seconde faena.

Leonardo Hernández II a ravi deux pavillons devant le troisième exemplaire puis s’est vu octroyer un autre trophée face au dernier toro de la matinée.



AU FIL DE LA COURSE, PAR CHRISTOPHE CHAY : le tourbillon Ventura, la confirmation d’Hernández

L’absence de la vedette du rejoneo, Pablo Hermoso de Mendoza, n’aura finalement pas porté atteinte à l’entrée de cette corrida équestre, ni au contenu de son niveau technique et artistique. Remplaçant de luxe du torero à cheval navarrais, Diego Ventura a été le grand homme de cette matinée de rejoneo, perdant de peu un triomphe colossal. C’est finalement le Cordouan Leonardo Hernández II, actuel leader à l’Escalafón des rejoneadors qui a ouvert la Porte des Consuls à l’issue du spectacle.

D’entrée de jeu, Ventura a trouvé le bon rythme face au deuxième toro de la course, porteur du fer de Pedro y Verónica Gutiérrez. Spectaculaire dans sa préparation de pose des rejones, le cavalier luso-sévillan a soigné ses cites, aguantant par la suite à merveille la charge souple de son adversaire. La faena, rondement menée, a comporté des phases fort vibrantes, en prenant soin de toréer le Capea avec la croupe de l’équidé. A la fois dynamique et dominateur dans ses gestes, Ventura a étalé son excellence sur la pose des banderilles longues, plantées avec précision face à un toro de charge décroissante, embarqué dans des figures spectaculaires et dénuées d’excentricité. Excellent à deux mains, Diego Ventura su mener sa faena sur un rythme crescendo en dépit d’une interruption involontaire de sa faena en plein milieu afin de permettre à ses valets d’ôter à l’un de ses chevaux de banderille une protection déficiente à la jambe arrière-droite. A l’issue d’une bonne estocade, deux oreilles lui ont été logiquement accordées.

Le second adversaire de Diego Ventura est entré en piste de manière très calme, mettant un certain temps à se chauffer lors du premier tiers. Très finement, le cheval a su jouer de sa queue sur la tête du toro dès la pose du premier rejón. Prenant plus de risques lors de sa faena, Diego Ventura s’est fait légèrement toucher les flancs de sa monture, notamment sur certains de ses cites latéraux. Le clou de la faena est toutefois survenu lorsque le cavalier portugais fit s’asseoir son cheval, avec les deux avant-bras en extension, prêt à démarrer à la moindre sollicitation. Citant le toro de Capea sur la longue distance, Ventura a laissé ce dernier s’avancer progressivement, aguantant sa charge à merveille avant de réaliser un quiebro magnifique au dernier moment ! Le toro, doté d’une charge idéale pour accomplir cette figure, s’est bien prêté au jeu, du fait de son allant. De son côté, Ventura a proposé des poses de banderilles très précises qui ont enflammé le public. Du rejoneo au millimètre auquel des pirouettes tourbillonnantes, précédant la pose des roses – plantées à une allure extraordinaire –, ont ajouté un écrin magnifique. L’estocade a malheureusement ôté deux nouvelles oreilles ainsi qu’une probable sortie en triomphe.

Leonardo Hernández II, qui avait déjà coupé deux oreilles à Nîmes lors de sa présentation en 2006, n’a pas laissé passer l’occasion de triompher dans la capitale gardoise. Lors de sa première faena, le rejoneador andalou a prouvé au public français qu’il était l’un des grands spécialistes de la pirouette précédée d’une pose de banderille, enchaînée à cinq reprises à la tête du toro. Une figure qui a, une fois de plus, reçu l’aval des gradins. Très allègre dans son rejoneo, Hernández a parfois péché par manque de précision sur certaines de ses poses, privilégiant des cites très proches, comme en témoignait le placement de la tête du cheval par rapport à celle du toro. C’est finalement avec les banderilles courtes, posées al violín, que Leonardo a chauffé le public à blanc, recevant une grande ovation en dépit d’une légère baisse de régime du toro en fin de faena. Un rejón de mort au placement très imprécis et d’effet fulgurant lui a permis de ravir deux oreilles, plus généreuses eu égard à celles coupées par Ventura.

Le rejoneador cordouan a étalé une plus grande précision dans sa réception du dernier exemplaire de la matinée, remarquablement cadré au centre de la piste d’un simple coup de croupe. Faisant preuve d’une grande aisance dans la conduite de la lidia, Hernández, toujours conseillé depuis la contre-piste par son père – retiré des pistes depuis un an –, a livré une faena empreinte de technique et d’une plus grande sobriété. L’ensemble, moins spectaculaire mais efficace avec les banderilles, a été rehaussé sur la fin par trois poses de courtes al violín ainsi qu’une rose. Une bonne estocade lui a permis de promener un nouveau pavillon et d’ouvrir ainsi la première Porte des Consuls de sa jeune carrière.

Vétérane de ce cartel, Marie Sara a été fréquemment sifflée lors de ses deux combats. Le premier toro de la course, doté d’une bonne charge, a souvent pris de vitesse la cavalière française, notamment sur ses tentatives de cites latéraux. Malgré ce, Marie Sara a tenté de composer la figure même si la plupart de ses poses ont nettement manqué de force. Forcément inégale, la faena a été plombée par plusieurs passages à faux avant une meilleure conclusion, notamment avec les banderilles courtes. Malheureusement, l’estocade, calamiteuse, a fini de refroidir le public, déjà passablement agacé par l’ensemble de la prestation.

Imprécise dès les premiers rejones devant le quatrième exemplaire, Marie Sara a une fois de plus subi l’ire du public du fait des approximations de son début de faena. Pourtant, la rejonadora française a multiplié les efforts afin d’inverser la tendance, gagnant d’ailleurs en confiance face à un toro doté d’un bon galop. Auteur d’un bel enchaînement sur sa deuxième banderille, Marie Sara a réussi à lier la pose au cite précédant. Un éclair, hélas, de brève durée, qui allait faire place à de nouvelles imprécisions, y compris avec les courtes. Après avoir placé un bon rejón à l’estocade, Marie Sara a eu la malchance de voir son adversaire mettre un certain temps avant de se coucher, alors qu’il était mortellement touché.



LE FILM DE LA COURSE, PAR MARIE-JOSÉ MEIFFRE

Vidéo PC
Le reportage de la course - (15,8 Mo)




FICHE TECHNIQUE DE LA CORRIDA ÉQUESTRE

Source : Christophe Chay.


Arènes de NÎMES. Lundi 28 mai 2007. 11h00.

Huitième corrida de la Feria de Pentecôte (rejón). Temps gris et frais. 2/3 entrée.


4 toros de Carmen LORENZO

&

2 toros de Pedro y Verónica GUTIÉRREZ (1er et 2e), bien faits, dans le type murubeño, et se prêtant idéalement au jeu du rejoneo (les meilleurs furent les 1er, 4e et 5e exemplaires),

pour


Marie SARA (en chaleco blanc) : 1 avis et silence – silence.

1er toro : trois pinchazos – demi-lame (rejones d’estocade).

4e toro : entière contraire (rejón d’estocade).



Diego VENTURA (en chaleco bleu de Prusse) : 2 oreilles – vuelta.

2e toro : entière en arrière (rejón d’estocade).

5e toro : pinchazo – un tiers de lame contraire – entière (rejones d’estocade), descabello.



Leonardo HERNÁNDEZ II (en chaleco gris argenté) : 2 oreilles – 1 oreille.

3e toro : entière en arrière et contraire (rejón d’estocade).

6e toro : entière (rejón d’estocade).



Présidence : M. Daniel-Jean Valade, assisté de MM. Ceccarini et Baillet.

Durée de la course : 2h20.


Remarques :

- Leonardo Hernández II est sorti en triomphe par la Porte des Consuls.


Reseña des toros de Pedro y Verónica Gutiérrez et Carmen Lorenzo :

1. Sacristán, n°57, negro, 510 kg, né en octobre 2002 (applaudi à l’arrastre) (P.V.G.).

2. Razonante, n°7, negro, 480 kg, né en octobre 2002 (applaudi à l’arrastre) (P.V.G.).

3. Mariposo, n°43, negro, 500 kg, né en janvier 2003 (applaudi à l’arrastre) (C.L.).

4. Vichaner, n°28, negro mulato, 500 kg, né en mars 2002 (applaudi à l’arrastre) (C.L.).

5. Aguilillo, n°20, negro, 530 kg, né en septembre 2002 (applaudi à l’arrastre) (C.L.).

6. Bolillero, n°31, negro poco bragado, 540 kg, né en mars 2003 (applaudi à l’arrastre) (C.L.).



Le reportage photographique de la corrida équestre, par Christophe Chay :


Marie Sara - 1er Toro



Diego Ventura - 5eme Toro



Leonardo Hernandez - 3eme Toro





 
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